Tomas Berdych était trop fort jeudi à Madrid pour un Jo-Wilfried Tsonga pas encore revenu à son meilleur niveau.
Ils ont cinq mois d’écart et un palmarès quasi-équivalent. Mais l’un, passé professionnel certes deux ans plus tôt, compte près de 900 matches sur le circuit, dont 36 depuis le début de l’année, contre moins de 500 pour l’autre, qui lui n’en a pas encore disputé dix. Et il n’y a pas meilleure préparation que la compétition, entend-on souvent. Cela s’est vérifié jeudi à Madrid où Tomas Berdych (30 ans en septembre, 1 finale en Grand Chelem, 10 titres à son actif dont un Masters 1000) a dominé sans trembler Jo-Wilfried Tsonga (30 ans depuis avril, 1 finale en Grand Chelem, 11 titres dont 2 Masters 1000) en huitièmes de finale.
Avec six matches sur terre pour arguments, le Français, qui a effectué son retour à la compétition fin mars à Miami après quatre mois d’arrêt le temps de soigner son avant-bras, n’a pas pesé lourd face au Tchèque, lequel restait sur une finale à Monte-Carlo (sa troisième de l’année après celles, perdues aussi, à Doha et Rotterdam). A l’exception de trois occasions de break à 4-4 dans le premier set, le Manceau n’a jamais donné l’impression de prendre le dessus sur son adversaire, rendant les armes en moins d’une heure et demie sur une double-faute (7-5, 6-2).
Berdych, toujours invaincu contre les Français cette année au lendemain de sa victoire contre Richard Gasquet (trois victoires contre Monfils, deux contre Gasquet et une face à Tsonga, Simon et Chardy), affrontera l’Américain John Isner, tombeur de l’Australien Nick Kyrgios, bourreau la veille de Roger Federer, pour une place dans le dernier carré. Comme à Monte-Carlo, Tsonga quitte lui le Masters 1000 madrilène au stade des huitièmes de finale. Sans match référence et une confiance somme toute limitée à une vingtaine de jours de Roland-Garros.
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Source : Gros plan – Google Actualités
