« Ajoutez deux lettres à Paris : c’est le paradis », disait Jules Renard. Cette jolie formule garde toute son actualité si l’on en croit le dernier classement international des métropoles les plus attractives dévoilé le 14 octobre 2015, par l’Institut des stratégies urbaines de la fondation japonaise Mori Memorial.
Chaque année, pour comparer la compétitivité des grandes métropoles mondiales, la fondation calcule l’indice de puissance des villes (GPCI). Ce classement, effectué sur la base de 70 indicateurs, est réparti en 6 critères – l’économie, la recherche & le développement, les échanges culturels, le logement, l’environnement et l’accessibilité des transports – et permet de classer 40 métropoles internationales en fonction de leur magnétisme. Cette approche globale doit permettre aux décideurs politiques d’appréhender les forces et les faiblesses ainsi que les atouts potentiels inexploités des principales villes de la planète et aux Français de se réjouir du pouvoir d’attraction de leur capitale.
Derrière New York et Londres
Depuis 2008, Paris se hisse en troisième position des villes les plus puissantes, précédée, comme l’an passé, de Londres et de New York. Interrogé sur les perspectives d’évolution, Hiroo Ichikawa, directeur exécutif de la fondation Mori Memorial, indique, optimiste : « Sous réserve que Paris continue à préserver son magnifique paysage urbain et à mettre en valeur ses fonctions urbaines dans les banlieues qui en ont besoin, la capitale française sera en mesure d’améliorer fortement sa puissance globale. »
Pour l’heure, la capitale peut se réjouir d’offrir la meilleure qualité de vie. Pour mesurer cette donnée de façon objective, les analystes se sont penchés sur de nombreux indicateurs tels que le temps de travail total (où Paris est numéro 1), la vulnérabilité aux catastrophes naturelles (numéro 8), le nombre de médecins par habitant (numéro 2), la variété des magasins de détail (numéro 5) ou encore la variété des restaurants (numéro 5) et le PIB par habitant (numéro 4).
Deux points noirs : la pollution et… les Parisiens !
En termes d’accessibilité, la ville lumière fait également figure d’exemple pour les autres métropoles : deuxième ville la plus desservie par des vols directs internationaux et première ville en termes de densité de ses gares ferroviaires. Intra-muros, la richesse du patrimoine culturel est bien mise en valeur grâce à la densité et à la facilité d’accès de ses sites culturels, pour les résidents comme pour les visiteurs.
Pour progresser, Paris doit cependant améliorer son attractivité pour les entreprises et ses performances écologiques. La capitale est en effet mal classée pour la densité des particules en suspension (numéro 29) ainsi que pour la densité de dioxyde de soufre et la densité de dioxyde d’azote (numéro 26). Elle souffre enfin… des Parisiens ! Jugés par les Français « snobs, agressifs, chauvins et pas souriants », selon un sondage CSA pour Marianne
, ils ont quelques progrès à faire en matière d’hospitalité.
Source Article from http://www.lepoint.fr/art-de-vivre/paris-elue-ville-la-plus-agreable-du-monde-20-10-2015-1975292_4.php
Source : Gros plan – Google Actualités
