La jeune femme, âgée de 26 ans, est décédée brutalement mercredi à Paris, d’une rupture d’anévrisme. Diplômée de l’Institut pratique de journalisme, elle travaillait depuis deux ans à la rédaction de Télématin, sur France 2.
Lucie Bouzigues était passionnée de journalisme, comme son père, qui écrit depuis 20 ans dans les pages de l’Éclaireur de Châteaubriant. C’est d’ailleurs dans cette ville qu’elle a grandi.
« Elle va beaucoup nous manquer »
Elle a ensuite rejoint une licence de journalisme à Nantes, avant d’intégrer l’IPJ à Paris. Anne-Sophie Blot, journaliste à Ouest-France, qui a étudié avec elle en licence et était restée en contact avec la jeune femme réagit à son décès : « Lucie était une personne pétillante, toujours le sourire aux lèvres et jamais à court d’idées. C’était une amie formidable, une journaliste travailleuse et brillante, promise à un bel avenir. Elle va beaucoup nous manquer. La nouvelle de son décès est un choc énorme pour tous ceux qui l’ont connue et appréciée ».
Pendant ses études nantaises, Lucie Bouzigues en a profité pour multiplier les stages dans des médias de l’Ouest : la radio, avec Prun’FM, la télévision chez TV Rennes et la presse écrite, dans nos pages.
« Son sourire malicieux, son extrême gentillesse »
En 2011 et 2012, Lucie Bouzigues a d’abord été correspondante pour nos rubriques spécial avenir et Campus à Nantes. Puis, à l’été 2013, elle a fait un stage dans la rédaction Ouest-France de Saint-Nazaire. « Nous recevons des stagiaires tous les étés, confie Frédéric Salle, avec qui elle a travaillé il y a deux ans, tous sont toujours sympathiques mais elle fait partie de ceux dont on se souvient. Pour son sourire malicieux, son extrême gentillesse, son écoute très attentive des journalistes en poste, malgré son talent déjà très présent. » Le journaliste se souvient avoir notamment couvert avec Lucie le festival des Escales.
De son côté, Cyrille Pitois, ancien chef de rédaction de Saint-Nazaire, devenu directeur départemental de Loire-Atlantique se souvient : « J’avais remarqué qu’elle écrivait beaucoup de portraits. Et je la poussais à continuer car elle était très subtile dans sa rencontre avec les gens, elle était ouverte et arrivait très facilement à cerner qui ils sont ».
Un visage famillier de la télévision
Très vite, la carrière de Lucie Bouzigues a démarré sur nos écrans. L’IPJ, l’école qui l’a vue se propulser dans le monde des médias, a fait part de sa tristesse dans un communiqué : « Nous avons appris hier le décès brutal de notre jeune ancienne, Lucie Bouzigues. Lucie était passionnée par son métier, connaissait un début de carrière prometteur à France 2 et BFMTV. Nous nous rappelons son enthousiasme, sa joie, ses angoisses, son fort tempérament parfois. Sa gentillesse surtout. Toutes ces qualités qui faisaient d’elle une bonne professionnelle. »
Itélé, M6, BFMTV, France 3, LCI … Lucie Bouzigues avait déjà de l’expérience. Et depuis novembre 2014, elle officiait sur France 2, où elle était devenue un visage familier pour les téléspectateurs de Télématin. La jeune femme faisait également quelques sujets pour le journal de 13 h.
Mercredi, Nathanaël de Rincquesen, présentateur des journaux de télématin sur France 2, a annoncé avec douleur la mort de sa jeune collègue.
Les présentateurs de France 2 William Leymergie et Elise Lucet ont également rendu hommage à Lucie Bouzigues ce jeudi. « Nous pensons très fort à ses proches, à sa famille et à ses amis, ce matin. », a déclaré William Leymergie.
Les obsèques de la jeune femme auront lieu samedi à Châteaubriant.
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Source : Gros plan – Google Actualités
