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Le gouvernement américain critiqué pour n’avoir pas respecté le … – Le Monde

Ce rapport intervient à un mauvais moment pour GM, qui est empêtré avec un scandale, qui l’a obligé à rappeler plusieurs millions de véhicules suite à des problèmes de démarreur défaillant.Six ans après le début de la crise financière, on savait que certaines pratiques en termes de rémunérations excessives étaient reparties de plus belle. En revanche, le fait que le Trésor américain se soit montré laxiste par rapport aux règles qu’il avait lui-même fixées était passé jusqu’à présent inaperçu. C’est pourtant ce que dénonce un rapport de l’inspection générale pour le Troubled Asset Relief Program (TARP), publié mercredi 24 septembre.

Plusieurs grandes entreprises avaient été renflouées au travers de ce programme d’un montant total de 475 milliards de dollars (372 milliards d’euros) pour éviter la faillite, grâce à l’argent du contribuable. En contrepartie, le gouvernement avait exigé un plafonnement des salaires des dirigeants, tant que cet argent ne serait pas remboursé. La limite à ne pas franchir avait été fixée à 500 000 dollars (391 210 euros) par an.

Or, selon ce rapport, 16 des 47 plus hauts dirigeants de General Motors et de sa filiale de crédit automobile, Ally Financial (ex-GMAC) ont touché des rémunérations supérieures à 1 million de dollars (780 000  euros) en 2013. Les deux groupes ont versé une rémunération moyenne de 3 millions de dollars (2,35 millions d’euros) à ces dirigeants, soit une augmentation de 28 % par rapport à 2009, selon le document.

« Le Trésor a assoupli ses propres restrictions de rémunération des hauts dirigeants de GM et Ally Financial année après année, alors que les pertes des contribuables dans ces entreprises s’accroissaient », explique Christy Romero, l’inspecteur général en charge du rapport, reprochant au gouvernement d’avoir envoyé un message selon lequel les réformes indispensables pour sortir de la crise n’étaient plus nécessaires.

PROMESSE D’OBAMA

Le rapport estime que les contribuables ont perdu 11,2 milliards de dollars (8,76 miiliards d’euros) dans le sauvetage de GM, contre une estimation initiale de 10,5 milliards (8,22 milliards d’euros). Au total, le premier constructeur automobile américain a été renfloué à hauteur de 49,5 milliards (38,7 milliards d’euros). De son côté, Ally Financial a remboursé 12 milliards sur les 17 milliards d’argent public qu’il avait reçus.

Or, le président Obama avait affirmé en 2009 que les dirigeants des sept plus grosses entreprises aidées par le Trésor verraient leurs rémunérations plafonnées à 500 000 dollars, tant que l’argent ne serait pas intégralement remboursé. Le rapport pointe le fait que cette règle n’a pas été respectée en 2013 pour GM et Ally.

Patricia Geoghegan, la responsable du Trésor, qui a accordé ces augmentations, conteste les conclusions du rapport, soulignant que l’administration avait dû trouver un équilibre entre la limitation des salaires et l’octroi de paquets de rémunération susceptible d’être compétitif avec le même type d’emploi dans des entreprises concurrentes.

SCANDALE CHEZ GM

Mme Geoghegan met en avant également le fait que les deux entreprises ont été depuis réintroduites en Bourse. Or, la grande majorité des rémunérations (plus de 80 % en moyenne) ont été accordées en titres de la société. Le Trésor souligne que la rémunération dépend donc étroitement de la performance future de l’entreprise, qui se juge généralement au bout de plus de trois ans. Toutefois, dans les règles qui avaient été fixées par M.Obama, la part des actions ne devait pas dépasser un tiers de la rémunération totale.

En tout cas, ce rapport intervient à un mauvais moment pour GM, qui est empêtré avec un scandale, qui l’a obligé à rappeler plusieurs millions de véhicules suite à des problèmes de démarreur défaillant. Un défaut qui a coûté la vie à au moins 21 personnes. Une enquête de la justice et du Congrès est en cours pour déterminer la responsabilité des dirigeants de GM. Il a fallu dix ans pour que le constructeur automobile se décide à rappeler les véhicules défectueux.

Source Article from http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2014/09/24/le-gouvernement-critique-pour-n-avoir-pas-respecte-le-plafonnement-des-remunerations-chez-general-motors_4493739_1656994.html
Source : Gros plan – Google Actualités

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