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Armée de l’air cherche milliers de jeunes recrues – Le Monde

Pilote à bord d'un Rafale lors d'une mission de l'armée française en Irak, le  19 septembre.

L’armée de l’air a lancé lundi 22 septembre une campagne de communication de grande ampleur pour faire savoir qu’elle recrute des jeunes. Le volume est assez considérable, « de deux mille à trois mille personnes par an », indique au Monde le chef d’état-major de l’armée de l’air, le général Denis Mercier. « Aujourd’hui, notre gestion des ressources humaines s’est stabilisée, mais dans les années à venir, la progression sera de 50 % », dit-il. « Le plan de programmation s’étale de 2015 à 2019, pour atteindre progressivement trois mille recrues par an », précise le directeur des ressources humaines de l’armée de l’air, le général Claude Tafani.

L’emploi dans l’armée a son propre visage : une ouverture à tous les secteurs de l’économie et un peu plus de cinquante métiers (aéronautique, sécurité, protection, restauration, etc.). Mais la durée de l’emploi est variable, de douze ans pour les militaires du rang à vingt ans pour les officiers et quinze ans pour les sous-officiers, en moyenne. Il s’agit donc de « gérer les ressources humaines par le flux », explique le général Mercier. Les carrières sont de deux types : les gens qui sont sous contrat (à l’image des contrats à durée déterminée renouvelables) et les carrières longues. « C’est important dans la mesure où l’armée sert parfois de tremplin professionnel », précise le général Mercier.

« PEU IMPORTE QU’ILS SOIENT DIPLÔMÉS »

En termes de profil, l’armée de l’air cible les jeunes de 18 à 25 ans, de la classe detroisième jusqu’à bac + 5. Le message de sa campagne est concentré sur l’accompagnement. « L’armée de l’air n’est pas une armée technique dans laquelle les jeunes pourraient ne pas se projeter. Au contraire, il y a un métier pour chacun. Le but est qu’ils progressent tout le temps », ajoute le général Mercier.

Peu importe qu’ils soient diplômés puisqu’« on assure leur formation initiale, puis la formation continue, avec un accompagnement de plus en plus personnalisé », indique le général Mercier. Le directeur des ressources humaines ne google pas les profils des candidats. Enfin, les formations dans l’armée ne sont pas considérées comme un coût mais comme un investissement pour le pays, y compris si les recrues formées partent après quelques années.

En 2013, les deux mille recrues ont concerné les trois catégories de personnel : à 40 % des militaires du rang (à partir du niveau 3e) ; 50 % des sous-officiers (à partir du bac) ; et les 10 % restants des officiers (bac+5). Actuellement, « on compte onze mille militaires du rang, vingt-six mille sous-officiers et six mille huit cents officiers. Les besoins à venir se répartissent équitablement dans chacune de ces trois catégories», détaille le général Tafani.

On ne peut pas franchement parler de concurrence avec le secteur privé, sauf pour certains métiers, « pas dans l’aéronautique, qui bénéficie plutôt de transfert de nos anciennes recrues, mais plutôt dans les systèmes d’information et de communication », indique le général Mercier.

Quant aux comparaisons de salaires avec le privé, pour certaines professions comme celle de pilote, le différentiel peut atteindre – 20 à – 30 %, reconnaît le directeur des ressources humaines, mais pour d’autres, comme mécanicien, il n’y a quasi pas d’écart. Pour les métiers peu payés, la rémunération dans l’armée est même plutôt favorable. 

La précédente campagne de recrutement, en 2011, avait rencontré un grand succès. Elle a permis de multiplier par trois le nombre de dossiers retenus.

Source Article from http://campus.lemonde.fr/campus/article/2014/09/23/armee-de-l-air-cherche-milliers-de-jeunes-recrues_4492718_4401467.html
Source : Gros plan – Google Actualités

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