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Maïwenn : "Les prix comblent les humiliations que j’ai reçues dans ma scolarité" – TF1

Quatre ans après le succès phénoménal de « Polisse » prix du jury à Cannes en 2011, Maïwenn revient avec son quatrième long-métrage « Mon Roi » prévu en salles le 21 octobre. Pour parler de cette histoire sur l’intimité du couple, elle était invitée sur France Inter ce matin dans l’émission Boomerang. Cette belle créature, écorchée vive qui traîne une image de castratrice sur ses tournages, est avant tout une jeune réalisatrice talentueuse.

 

« Moi je croyais que l’amour ça rendait heureux »

 

Elle pose un regard sans concession sur son milieu professionnel. Sur France Inter elle a déclaré, « les gens du cinéma, en règle général stigmatisent les femmes (…) ce ne sont pas les artistes qui font ça ce sont plutôt les producteurs, les distributeurs… ». D’ailleurs elle intrigue et le sait : « Depuis que je fais des films, je sens qu’on me regarde comme une bête curieuse ». Mais qu’importe : « Je ne fais pas ce métier pour être aimée ». Pourtant sa filmographie est imprégnée d’amour : « J’écris sur des personnages en quête d’amour », raconte-elle encore.

 

De l’amour passionnel, tumultueux, comme dans son film « Mon Roi » ou de l’amour filial qu’elle nourrit lorsqu’elle évoque son grand-père : « Je cuisine tous les dimanches matins, la chorba, la galette, la mechouia etc… et je vais le voir ». L’amour justement, elle a pris le temps de s’en faire une idée à l’aune de son expérience personnelle : « Quand les gens s’aiment ils ne sont pas toujours heureux et ça on me l’avait pas dit. Moi je croyais que l’amour ça rendait heureux », lâche-t-elle avant de préciser : « Je ne suis pas pessimiste et je n’ai pas voulu faire un film pessimiste. »

 

« Les prix comblent les humiliations que j’ai reçues à l’école »

Aînée de cinq enfants, Maïwenn s’impose dans son univers et se décrit sans détours : « Je suis très autoritaire, chef de bande malgré moi ». Belle à tomber avec sa chevelure ondoyante brune, ses yeux bleus et son sourire ensorcelant, elle affiche un caractère bien trempé sous ses dehors de poupée parfaite, sommeille. Et elle fourmille de projets : « Les films de guerre me font un peu peur mais j’ai envie de m’y attaquer ». Faire des films c’est précisément ce qui lui permet de se « reconstruire » et de cicatriser ses blessures : « Quand j’ai des bonnes notes, des prix, des étoiles… ça comble une partie des humiliations que j’ai reçues tout au long de ma scolarité. J’avais l’impression que ça n’en finissait pas cette scolarité humiliante où je ne comprenais rien, je n’arrivais à rien. »

 

En passant derrière la caméra, elle a prouvé qu’elle était douée. La preuve en salles, avec la sortie de « Mon Roi », le 21 octobre qui comprend au casting Emmanuelle Bercot, Vincent Cassel, Isild le Besco et Louis Garrel.

 

VIDEO.Emmanuelle Bercot : « Mon roi », un film où « tout le monde retrouvera une scène déjà vécue » 

Source Article from http://lci.tf1.fr/cinema/news/maiwen-les-prix-comblent-les-humiliations-que-j-ai-recues-dans-8671202.html
Source : Gros plan – Google Actualités

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