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Françoise Hardy: L’hôpital, pas la charité – Gala

La vie, quelle blague ! N’avoue­rait-elle pas à ses visi­teurs le plai­sir trans­gres­sif qu’elle a éprouvé en détaillant sa décré­pi­tude physique dans Avis non auto­ri­sés… (Ed. Les Equa­teurs), on n’ose­rait lui prêter pareille légè­reté. Reve­nue d’entre les mourants, Françoise Hardy, bien que très amai­grie, n’a pour­tant pas changé.

La mort ? Une occa­sion manquée pour la chan­teuse de soixante-et-onze ans qui a toujours espéré mourir dans son sommeil et qui a failli ne jamais se réveiller après trois semaines d’in­cons­cience. Affai­blie par un cancer du système lympha­tique qu’on lui a diagnos­tiqué il y a onze ans et qui la pince chaque jour un peu plus fort depuis trois ans, l’in­ter­prète de Ma jeunesse fout l’camp est entrée à l’hô­pi­tal pour des examens supplé­men­taires, début mars. Là-bas, elle a fait une chute dans sa douche. Bilan : une hanche cassée, un coude et une épaule frac­tu­rés, avec, consé­quence du choc, un œdème pulmo­naire qui l’a plon­gée dans le coma. Quand elle a fini par se réveiller, elle a pris peur. De ces péri­pé­ties qu’on lui a rappor­tées… comme du visage de Jacques Dutronc penché au-dessus du sien ! Elle en rit la première.

Se lais­ser aller, se morfondre et inspi­rer la pitié ? Malgré une nouvelle chimio (après une première « bien suppor­tée » en 2004) et l’at­tente des résul­tats déci­sifs d’une fibro­gas­trie, Françoise Hardy refuse de s’y résoudre. Pas le genre de la dame, qui a fait de sa raideur physique et morale une élégance, un style singu­lier, en ce siècle d’ava­chis­se­ment géné­ra­lisé. Chaque jour, cheveux peignés et silhouette habillée, elle fait l’ef­fort de s’ap­prê­ter. Régu­liè­re­ment, comme un gage de son acuité intel­lec­tuelle préser­vée, elle balance une gentille petite vache­rie à qui vient la visi­ter. Puisqu’elle n’est pas morte, autant s’as­su­rer que les autres sont vivants eux aussi…

Marc-Olivier Fogiel, qui a pu la rencon­trer – par l’in­ter­mé­diaire de sa maison d’édi­tion et leurs amis communs Dave et Patrick Loiseau – pour un entre­tien excep­tion­nel diffusé sur RTL le 25 juin dernier, nous a confié : « Elle a beau­coup maigri, elle est fati­guée, mais j’ai vu la Françoise Hardy que l’on connaît. Une femme digne, qui était habillée et qui a tenu à me répondre assise sur une chaise, plutôt que couchée dans son lit. Elle n’af­fiche pas les stig­mates usuels de la chimio­thé­ra­pie. Elle est en fait conforme à ce qu’elle a toujours été : déta­chée, sereine, en aucun cas dans l’exal­ta­tion. »

Entou­rée de livres, la chan­teuse quitte parfois sa chambre d’hô­pi­tal pour prendre l’air ou faire une course. Quand on la recon­naît, elle sourit, entame parfois la conver­sa­tion. « Je suis toujours très, très touchée par les marques d’af­fec­tion (…) J’es­père que je vais tenir pour les gens qui me témoignent de l’in­té­rêt et de l’af­fec­tion », a-t-elle confié sur RTL.

L’ave­nir ? Elle dit ne pas se proje­ter à plus d’un jour. Dans la dernière édition du maga­zine Elle, elle s’in­ter­roge quand même sur ce « sursis » qui lui a été accordé et confie son besoin de décou­vrir ce qui lui reste à vivre.

En plus d’être une drôle de blague, la vie n’est-elle pas une sacrée énigme?

Retrou­vez l’in­té­gra­lité du sujet « Françoise Hardy : Je vis au jour le jour » dans le maga­zine Gala en kiosque ce mercredi 1er juillet.

Source Article from http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/francoise_hardy_l_hopital_pas_la_charite_345074
Source : Gros plan – Google Actualités

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