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Saint-François vu du Gyro Alizés (Photo : www.gyro.alizés.com)
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D’énormes bancs de sargasses ont envahi une grande partie de nos côtes, de la marina de Saint-François aux littoraux du Gosier et de Petit-Bourg, en passant par Marie-Galante. La darse de Pointe-à-Pitre n’a pas non plus été épargnée. Et comme si les nuisances n’étaient pas suffisantes, ces algues dégagent des odeurs nauséabondes. L’étendue des dégâts en images…
La zone d’accumulation des sargasses est localisée au nord-est du Brésil. Au gré des courants et des saisons, cette masse d’algues remonterait vers l’arc antillais, transportée par le courant circulaire nord équatorial. Lorsque les sargasses portées par le courant des Caraïbes traversent la zone de l’Amazone, les fortes quantités de nutriments transportées par ce fleuve et rejetées en mer nourrissent les algues qui se développent avant d’arriver sur nos côtes.Les arrivées de sargasses sont aléatoires, en fonction des courants et de l’évolution des conditions météo. Tant que les vents seront orientés au sud est, ils pousseront les sargasses chez nous. La côte Caraïbe est souvent préservée mais on signalait ce week-end des sargasses sur les plages de Grande-Anse et La Perle, à Deshaies.Certaines communes sont plus touchées que d’autres. C’est le cas des Saintes, de Marie-Galante, de La Désirade. Mais aussi de Petit-Bourg (Viard), Goyave (plage de Sainte-Claire), Petit-Canal (anse Maurice), Anse-Bertrand (Porte d’Enfer), Le Gosier (Les Salines), une partie du littoral du Moule (plage des Dauphins), de Saint-François (Raisins Clairs) et de Sainte-Anne (une partie de la plage de la Caravelle).Les services de l’État ont commandé, lundi, une mission d’évaluation. Un survol aérien doit avoir lieu ce mardi en vue d’établir un état des lieux et les médecins sentinelles vont être interrogés. Le préfet réunira l’ensemble des acteurs des différentes collectivités dans les prochaines semaines pour voir quelles mesures d’urgence peuvent être prises et quelles réponses peuvent être apportées. Il sera notamment décidé de qui fait quoi, qui finance et à quel échelon. Car le traitement de ce phénomène est coûteux pour les collectivités du territoire.Aujourd’hui, on n’a pas trouvé d’autre solution que de traiter le problème lorsqu’il est sur nos plages. La récupération des algues en mer par des filets ou « barrage » en mer est difficilement envisageable en raison de son coût. Et la masse des algues détruirait rapidement ces équipements en mer.Reste donc le ramassage des algues échouées sur les plages. C’est la solution retenue par la plupart des communes. Mais elle est coûteuse.Lorsque c’est possible, un étalement de ces algues en arrière-plage sur des couches inférieures à 10 cm assure une dégradation naturelle et sans risque, grâce au soleil et à la chaleur.Des études sont menées pour utiliser ces algues à des fins de valorisation agricole. Certes, l’algue brute n’est pas utilisable en l’état du fait de sa forte teneur en eau (80%) et donc de sel, rendant le transport très coûteux. Mais un séchage naturel avant valorisation est lui envisageable à moindre coût.
Source Article from http://www.guadeloupe.franceantilles.fr/actualite/environnement/sargasses-l-invasion-319829.php
Source : Gros plan – Google Actualités