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Les soupçons qui planent sur le prince Andrew menacent la … – Le Monde

Le prince Andrew est cinquième dans l’ordre de succession pour le trône britannique.Un couple exemplaire – Kate et William -, un bébé royal – le petit George – et un ventre de duchesse qui s’arrondit à nouveau. Alors que les Windsor ont quitté la rubrique des scandales et reconquis leur popularité, la photo du prince Andrew en chemise ouverte serrant de près une adolescente au nombril à l’air, va-t-elle, faire replonger la famille royale dans une nouvelle annus horribilis ?

Les accusations d’abus sexuels sur mineures portées par la jeune femme, âgée de 17 ans au moment des faits, à l’encontre du duc d’York devant un tribunal de Floride, ont fait la « une » de tous les journaux britannique ce week-end, et alimenté d’innombrables pages racoleuses dans les tabloïds. « Andrew : non, je n’ai pas eu de relation sexuelle avec cette fille », a élégamment tiré le Mail on Sunday à côté de la photo en question, qui date de 2001 et suggère tout le contraire.

Le palais de Buckingham prend la parole

Vigoureusement démenties par le palais de Buckingham, les turpitudes prêtées à Randy Andy (« Andy le tombeur »), cinquième dans l’ordre de succession pour le trône britannique, ont un tel retentissement médiatique qu’elles entachent à nouveau l’image de la monarchie. Pareille situation, confirme Peter Hunt, spécialiste de la famille royale à la BBC, « pourrait sérieusement porter préjudice au prince Andrew et à l’institution qu’il représente ».

L’affaire avait déjà été évoquée il y a quelques années lorsque la jeune femme, que le Mail on Sunday nomme Virginia Roberts, employée par le milliardaire américain Jeffrey Epstein comme  « prostituée » selon ses dires, avait affirmé avoir rencontré à trois reprises le prince Andrew. Mais cette fois, c’est une plainte déposée devant un tribunal de Palm Beach (Floride) qui le prétend : cette femme « a été forcée à avoir des relations sexuelles avec ce prince quand elle était mineure » à Londres, à New York et sur une île des Caraïbes dont Jeffrey Epstein est propriétaire, entre 1999 et 2002.

Alors qu’Andrew, aujourd’hui âgé de 54 ans, n’est pas partie dans ce dossier, Buckingham, fait rarissime, a formellement démenti ces allégations à deux reprises. « Toute allégation selon laquelle des actes inconvenants ont été commis avec une mineure est catégoriquement fausse », assurait un premier communiqué publié le 2 janvier. Le palais a récidivé le lendemain, tranchant avec le silence glacé de rigueur en pareil cas. Buckingham « nie catégoriquement que le duc d’York ait eu une quelconque forme de contact ou relation sexuelle » avec la femme en question. L’affaire a même gâché les vacances aux sports d’hiver de l’intéressé, qui est rentré dimanche de Suisse.

Le réseau Epstein

Jusqu’en juillet 2011, Andrew, Albert, Christian Mounbatten-Windsor, duc d’York exerçait les fonctions de représentant spécial du gouvernement britannique pour le commerce international, utilisant l’image de marque de la monarchie à des fins de promotion du « made in Britain ». Mais l’ancien officier de la Royal Navy avait dû alors démissionner, cerné par de multiples scandales, dont la corruption de son ex-femme Sarah Ferguson, qui monnayait l’accès au prince à des hommes d’affaires louches, ses liens avec les fils des dictateurs Ben Ali et Kadhafi, et surtout sa proximité avec le banquier américain Jeffrey Epstein, condamné à dix-huit mois de prison en 2008 pour l’exploitation de prostituées mineures.

Ce dernier dossier rebondit aujourd’hui, car les avocats des jeunes femmes contestent l’accord secret passé entre M. Epstein et la justice américaine. En juillet, ils ont obtenu en justice la communication de documents qui leur avaient été cachés. Selon leur nouvelle plainte, déposée au nom de deux victimes supplémentaires, M. Epstein aurait fourni des jeunes filles à toutes sortes de « personnalités bien introduites politiquement et financièrement puissantes », notamment « des présidents étrangers, un premier ministre connu et d’autres dirigeants mondiaux », afin de s’« attirer leurs bonnes grâces » et éventuellement de « les faire chanter ».

Interrogé par la BBC, Alan Dershowitz, professeur de droit à Harvard et conseil de Jeffrey Epstein, lui aussi mis en cause, a accusé l’accusatrice du prince Andrew d’« inventer des histoires » pour mettre en cause des célébrités. « Ce type de réaction agressive explique pourquoi les victimes d’abus sexuels gardent le silence, a répliqué la jeune femme dans une lettre au Guardian. Aucune intimidation ne me fera retourner au silence ».

Source Article from http://www.lemonde.fr/international/article/2015/01/05/les-soupcons-qui-planent-sur-le-prince-andrew-menacent-la-respectabilite-des-windsor_4549582_3210.html
Source : Gros plan – Google Actualités

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