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C’est quand Halloween ? Récit d’une soirée au Manoir de Paris – Le Point

Halloween oblige, pourquoi ne pas aller faire une virée entre amis au Manoir de Paris ? Ce n’est pas une attraction touristique, c’est une expérience effrayante. Les visiteurs parcourent cette ancienne léproserie de 1 500 m2 du 10e arrondissement de Paris à la découverte d’horribles légendes de la capitale. Pour l’occasion, une épidémie de peste Z – pour zombie – a envahi le bâtiment. « Le virus se propage mais les cadavres ne sont pas morts, ils se transforment… » nous dit une voix. Notre mission ? Échapper aux créatures et à la maladie.

L’aventure commence dès la file d’attente. À l’entrée, on nous propose une photo souvenir entre amis où l’on doit tous tenir une tête ensanglantée servie sur un plateau. « Faites semblant d’avoir peur et de crier », hurle la photographe. Faire semblant ? Facile. Les plus confiants ne rigoleront plus quand ils erreront dans les couloirs du Manoir. Mais pour s’en sortir, ils devront écouter chaque saynète jouée par les acteurs.

« Ne soyez pas contaminés »

La bonne action marketing terminée, il nous faut patienter avant de pousser les portes du Manoir. Ici, on rentre par groupe de cinq et « on respecte les règles », ordonne un vampire dont le blanc des yeux est devenu noir. À peine a-t-on le temps de commencer une conversation pour passer le temps, qu’un horrible zombie vient se coller à nous. Une personne à ma droite hurle. Mes tympans s’en souviendront. Autour de nous, il y a plusieurs personnages. Une femme en robe de mariée pleine de sang erre dans la file. Elle parle toute seule et fixe les gens d’une horrible façon. Pustules, grognements, entrailles à l’air libre… Les costumes et les jeux d’acteurs sont incroyablement réalistes. Et ça fait froid dans le dos.

Avant d’entrer, le vampire nous enfile un masque blanc. « Il ne faut pas que vous soyez contaminés », semble-t-il ironiser. Puis il ouvre la grande porte. Il fait sombre, très sombre. On entend des cris au loin et, soudain, le silence. On croit discerner des respirations rauques derrière nous. Je me retourne : rien. Je sais pertinemment bien que des « choses » nous attendent dans un recoin, mais quoi ? Tant pis, il nous faut avancer. Prenant mon courage à deux mains, j’invite mes amis à passer devant. Ils ouvriront le chemin, je couvrirai leurs arrières, et ils seront surtout les premiers à se faire dévorer…

« COUREZ ! »

Soudain, un infecté nous surprend et nous court après. Cris hystériques. Il n’est pas seul, un autre est sorti du noir. On ne cherche plus notre chemin, il faut leur échapper. Une fois à l’abri, dans une pièce tout aussi sombre, nous nous serrons les uns contre les autres. On se tient les bras, du moins on se les broie tellement la peur nous envahit. Pas le temps de souffler entre chaque saynète. S’éclairant le visage avec une lumière, un homme nous raconte pourquoi la maladie est arrivée ici. Il coupe sa conversation, réapparaît soudainement devant mon visage et nous hurle « COUREZ ! »

Les cris se font de plus en plus nombreux. Nous arrivons dans une grande salle où un brouillard épais rend la visibilité quasi nulle. On aperçoit des ombres courir à droite, à gauche. L’une s’arrête et nous fait face. La lumière s’éteint. Elle a disparu. On sait qu’elle va revenir. Mais quand ? Dans une autre pièce, plusieurs créatures immobiles se dressent entre chaque pilier. La curiosité est parfois bien plus forte que l’instinct de survie. Nous n’aurions pas dû nous approcher de l’un d’entre eux qui nous fait sursauter comme jamais je n’avais sursauté.

Une fois le premier étage du bâtiment terminé, nous montons les escaliers pour entrer dans « l’Asylum », l’asile. Les portes claquent, des fous défigurés sortent des armoires, sont attachés aux lits, leurs corps découpés. Je ne suis pas plus à l’abri. Il faut sortir d’ici en vie. Tant pis si mes amis y restent. Nous arrivons enfin dans ce qui ressemble à un hôpital. Des draps partout, qui cachent des recoins et séparent chaque lit d’hôpital. Mes amis me distancent, car ils sont poursuivis par un fou. Je me retrouve rapidement seul. D’un coup, une monstruosité me fait face, hurle, me sourit, et me court après. Il attrape mon bras, je me dégage. Je dois fuir. L’air est étrange et me fait tousser. Serais-je infecté à mon tour ?

Voici le Doodle consacré à Halloween par Google, ce vendredi :


Source Article from http://www.lepoint.fr/insolite/c-est-quand-halloween-recit-d-une-soiree-au-manoir-de-paris-31-10-2014-1877382_48.php
Source : Gros plan – Google Actualités

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