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6 conseils pour réussir un vide-greniers et remplir vos poches – L’Express

Du choix des objets à vendre à l’organisation de votre stand, voici, en 6 étapes, comment faire le vide tout en dégageant du bénéfice.

Des placards qui explosent, des jouets premier âge conservés alors que votre petit dernier mesure 1 mètre 80, des livres à ne plus savoir qu’en faire… il est temps de passer à l’action. Les vide-greniers sont l’occasion idéale de faire place nette dans votre maison tout en vous constituant une cagnotte. « Le bénéfice peut dépasser 100 euros selon le type de biens vendus », précise Olivier Nass, fondateur du site Videgreniers.org, qui répertorie les brocantes et vide-greniers partout en France. C’est aussi l’opportunité de participer à la vie locale en faisant mieux connaissance avec vos voisins. La plupart des vide-greniers ont lieu entre septembre et novembre, puis entre avril et juin pour profiter d’une météo clémente.  

1 – Préparez-vous

C’est décidé, vous vous lancez dans votre premier vide-greniers ! La plupart du temps, c’est l’annonce d’une vente tout près de chez vous qui sert de déclencheur. Démarche préalable : vous inscrire auprès de l’organisateur. Il peut s’agir de la mairie, d’une association sportive, des pompiers, d’un club du troisième âge, etc. En général, le paiement de votre emplacement sera réclamé à l’avance. Le montant est souvent forfaitaire et compris entre 10 et 15 euros, voire jusqu’à une trentaine d’euros dans certaines grandes villes comme Paris. D’autres communes proposent une facturation en fonction de la taille de l’emplacement. Comptez entre 2 et 4 euros le mètre linéaire de stand.  

Il faut prévoir un stand de 3 à 5 mètres selon la quantité d’objets que vous souhaitez vendre. Attention, c’est à vous d’apporter une table, ou des tréteaux et une planche, pour les présenter. Pensez aussi au portant pour suspendre les vêtements : il sera beaucoup plus facile pour les acheteurs de faire leur choix, et ils seront ainsi davantage incités à passer à l’acte. Pour les CD et les DVD, équipez-vous d’un ordinateur ou d’un lecteur portable afin de vérifier qu’ils fonctionnent avec les personnes intéressées.  

2 – Faites le tri

Le vide-greniers est destiné à vendre des objets personnels et usagés. Les objets neufs y sont interdits, ainsi que les armes (y compris le fusil de la Grande Guerre de votre arrière-grand-père), tout comme les animaux et les produits alimentaires pour des raisons d’hygiène. Il est donc défendu de proposer des parts de vos gâteaux faits maison, la buvette prévue par l’organisateur est là pour ça.  

Reste à trier, parmi vos affaires, ce qui pourrait susciter l’intérêt des chineurs. Les vêtements d’enfants, les jouets, les vélos et trottinettes sont très recherchés : les parents sont souvent disposés à dépenser quelques euros pour faire plaisir à leur progéniture en se promenant au gré des stands. Les livres et les bandes dessinées plaisent aussi. Pour les objets de décoration en tout genre ou le mobilier, c’est une question de chance : il suffit d’un acheteur qui aura un coup de coeur pour le vase que vous n’utilisez plus depuis quinze ans ou pour les chaises pliantes qui encombrent votre cave. Les appareils d’électroménager sont plus difficiles à vendre car les gens préfèrent les tester.  

3 – Fixez les prix

Réfléchissez à l’avance aux prix auxquels vous céderez vos biens. Pour les vêtements d’enfants, le maximum est de 1 à 2 euros pièce. Il est recommandé de faire des lots à 5 euros incluant plusieurs articles de la même taille. Vous pouvez gonfler un peu les tarifs pour les vêtements de marque qui ont l’air d’avoir été à peine portés. Comptez 50 centimes à 1 euro pour un livre, voire jusqu’à 2 euros pour un livre d’art grand format. Vous pouvez les proposer à 3 euros pour cinq livres. Pour les DVD, visez 5 euros. Attention, la concurrence est forte sur les livres, les vêtements d’enfants et les jouets : mieux vaut être raisonnable pour avoir une chance d’écouler la marchandise. Pour le reste, il est possible d’avoir une idée des prix d’occasion sur des sites Internet comme LeBonCoin ou eBay. Les biens très bon marché, jusqu’à 10 euros, partent assez aisément dans les vide-greniers. Mais rien ne vous empêche de dépasser les 100 euros lorsque vous vendez une armoire, une table ou encore un objet de designer.  

Il faut, par ailleurs, vous adapter au lieu : vous pouvez vous permettre des prix un peu plus élevés si vous participez à un vide-greniers dans un village touristique très animé, pendant un beau week-end d’automne. A l’inverse, ne cherchez pas de miracle dans un bourg de campagne exclusivement fréquenté par des gens du cru sous la bruine de novembre. Pour être sûr d’être compétitif : allez faire un tour ! Lorsque tous les stands sont installés, déambulez dans les allées pour comparer les prix affichés par vos voisins et, le cas échéant, ajustez les vôtres.  

4 – Montez votre stand

Amateurs de grasse matinée, passez votre chemin ! L’organisateur accueille les participants à partir de 6 heures ou 7 heures du matin. « Il faut installer tout ce que vous souhaitez vendre dès l’ouverture du vide-greniers, car les meilleures ventes se font tôt le matin, lorsque les brocanteurs professionnels font le tour des stands », précise Olivier Nass.  

Agencez votre stand en répartissant les objets par familles : les jouets d’un côté, les vêtements suspendus ou en petites piles bien rangées, les vases et la vaisselle fragiles à l’abri, loin des jouets d’enfants, les livres dans un bac en plastique pour une consultation facile, etc. Pour mettre en valeur certains articles, présentez-les en hauteur, sur une boîte à chaussure vide, par exemple. Il est, en outre, recommandé de tenir son stand à deux afin de le surveiller en permanence : les vols à la sauvette sont malheureusement fréquents dans les vide-greniers. Restez donc vigilant même lorsque vous renseignez un acheteur potentiel.  

5 – Assurez la logistique

Mieux vaut consulter la météo du jour : un parasol sera indispensable pour les belles journées, ou une bâche, pour protéger le stand si des averses sont annoncées. Des sacs plastiques et du papier journal seront utiles pour emballer les objets fragiles.  

Pensez à vous munir d’une chaise ou d’un tabouret. Ne négligez pas votre confort car la journée sera longue ! Les organisateurs de vide-greniers prévoient généralement une buvette et de la petite restauration. Mais si votre objectif principal est d’optimiser votre gain, apportez un pique-nique et un thermos de café.  

Enfin, prenez de la monnaie en quantité, ainsi qu’un carnet pour noter précisément ce que vous avez vendu et à quel prix : il sera plus simple de calculer votre bénéfice à la fin de la journée, une fois déduit le coût de l’inscription. Votre argent doit être conservé sur vous, dans un petit sac en bandoulière ou une banane.  

6 – Apprenez à négocier

La négociation fait partie intégrante du vide-greniers. Elle participe même du plaisir de nombreux chineurs, qui n’envisagent pas d’ouvrir leur porte-monnaie sans avoir discuté les prix. Pour autant, tout ne se négocie pas : les biens vendus 1 ou 2 euros, comme les vêtements d’enfants ou les livres, sont à prendre ou à laisser. Seule concession, les lots à 3 euros pour cinq livres au lieu de 1 euro pièce, par exemple. Pour les biens de faible valeur qui s’écoulent facilement, vous pouvez afficher les prix sur un carton posé à même le stand.  

C’est, en revanche, inutile pour les biens les plus chers : les chineurs intéressés vous les demanderont, ce sera l’occasion d’engager la conversation. Il faut être ouvert à la négociation et réfléchir en amont à votre objectif. S’il s’agit avant tout de vous débarrasser d’objets dont vous ne vous servez plus, n’hésitez pas à baisser considérablement vos tarifs de départ. « Mieux vaut gonfler un peu ses prix le matin tôt, quitte à les revoir à la baisse à partir de 11 heures, quand il n’y a plus que des touristes en promenade », conseille Olivier Nass. Les promeneurs du dimanche ont envie de se faire plaisir, ce sera peut-être l’occasion pour eux d’un achat coup de coeur pour un objet qui n’a pas séduit les professionnels.  

Reste à faire vos comptes. C’est la partie la plus réconfortante du vide-greniers. Un peu de baume au coeur avant de remballer tout ce que vous n’avez pas vendu. 

Et après ?

Une fois la manifestation terminée, faites une sélection parmi les objets qui n’auront pas trouvé preneur : certains méritent une seconde chance, lors d’un prochain vide-greniers. Mais attention, ces derniers sont soumis aux règles des ventes au déballage du Code du commerce, qui stipulent qu’un particulier ne peut pas participer à plus de deux manifestations par an. L’organisateur doit vous demander une attestation sur l’honneur précisant que vous n’avez pas dépassé ce quota sur l’année civile. Pour les objets qui ne sont pas partis au bout de deux ou trois ventes, mieux vaut s’en séparer une bonne fois pour toutes : vous pouvez les donner à des associations, comme Emmaüs ou le Secours populaire, ou via le site Donnons.org.  

Source Article from http://votreargent.lexpress.fr/consommation/6-conseils-pour-reussir-un-vide-greniers-et-remplir-vos-poches_1719194.html
Source : Gros plan – Google Actualités

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